Andriat réussit admirablement à trouver le juste milieu entre tendresse, drôlerie et sérieux. (…) Joli texte qui, sans complexes, ose raconter une vie heureuse dans une famille « classique », voire banale, mais qui, comme toutes les familles, doit faire face à la perte d’un cher.
Valeria Catalano, Profff, n°34, 30 juin 2023.
L’histoire est simple. Valentin a quinze ans, cette année-là, Apollon, son chien, un drahthaar de 91 ans — en âge humain — et Papy, son grand-père de 13,5 ans — en âge canin— vont mourir.
L’adolescent appréhende pour la première fois l’éphémérité et la finitude de la vie et là où excelle le talent de Frank c’est que, loin de nous tirer quelques larmes ou de se complaire dans une philosophie niaiseuse, il nous emmène dans la joie. La joie d’avoir vécu, d’avoir connu, d’avoir été. Et c’est là toute la beauté de cette histoire, la même beauté en leurs temps que The Champ, le film de King Vidor, ou Stewball, la ballade américaine : quelque chose qui rend absolument humaine et lumineuse l’obscurité.
Grégoire Delacourt, 31 août 2023.
https://www.gregoire-delacourt.com/une-histoire-proche/
Malgré le thème abordé par ce roman, Frank Andriat ne tombe jamais dans le pathos. Bien que de nombreux passages soient émouvants, ils sont contrebalancés par des moments d’humour qui rendent la lecture très agréable.
Blog de Lucy Schartz, 1er septembre 2023.
L’émotion est présente tout au long de la lecture et, si la tristesse tisse la toile de fond de ce récit, la lumière des sentiments entre les différents personnages éclaire avec douceur la fragilité de ceux qui, inévitablement, s’approchent d’une île que la jeunesse imagine lointaine. Comment aborder les rives de la vieillesse quand elles se dessinent autour de ceux qu’on aime, surtout quand on est dans la force de l’âge ? Avec délicatesse, ce roman dépeint le quotidien d’une famille consciente de l’importance des petites attentions à porter à l’autre.
Catherine Delperdange, Dimanche, 3 septembre 2023.
« Grandir c’est voir vieillir les autres » écrit Frank Andriat. Avec des mots justes, il nous donne à vivre une tranche de vie avec ses joies, ses peines. Comment faire face à la vieillesse de ceux qu’on aime ? Rien n’est simple.Un récit mélancolique, doux et triste.
Sophie Dalla Valle, Les papotis de Sophie, 8 septembre 2023.
Une histoire simple, profonde et émouvante par la grâce d’une écriture oscillant avec beaucoup de justesse entre sensibilité et humour. (…) Un roman jeunesse sensible et délicat qui certainement en marquera plus d’un.
Marielle Gillet, L’Avenir du Luxembourg, 8 septembre 2023.
Un roman qui aurait pu finir très mal, avec la mort du chien et du grand-père, ou très bien, avec un remède miracle qui sauverait le chien et le grand-père, mais l’histoire n’est pas finie. Elle continue dans la tête du lecteur qui sait d’ailleurs très bien comment elle se terminera. Pas la peine de l’écrire noir sur blanc.
Et n’oublions pas la note joyeuse, la lumière sur le chemin, les premiers pas amoureux de Valentin et Marta…
Un roman qui plaira autant aux adultes qu’aux ados.
Blog de Philippe Dester, 14 septembre 2023.
La générosité, la tendresse et l’humanité de l’auteur transparaissent à travers ce double regard porté sur les êtres aimés.
Michel Paquot, L’Avenir, 26 septembre 2023.
La plume de Frank Andriat est douce, sensible, émouvante. Dans ce roman très court, il met en scène un jeune adolescent qui s’adresse à son chien, compagnon de toujours et confident. Il lui confie tout : sa peur le de le voir s’en aller pour rejoindre une « île lointaine », son amour pour Marta qu’il pense non réciproque, la maladie dégénérative de son grand-père qui l’emmène doucement vers le bord de l’abîme. Malgré les thématiques sérieuses abordées dans cette centaine de pages, le lecteur ne referme pas le livre avec tristesse. Au contraire, l’humour qui ponctue le roman, la tendresse qui (re)lie les personnages et la bonne humeur qui s’en dégage en font un livre efficace qui met en avant la vie, à travers et au-delà de la mort et de la disparition d’un être aimé.
Ephonyel, Babelio, 9 octobre 2023.
Par le biais de Valentin s’adressant à son fidèle compagnon, l’auteur aborde des sujets sombres comme joyeux, dans un subtil mélange d’authenticité et de douceur, toujours teinté d’un brin de malice, et de beaucoup de tendresse. Une île lointaine n’est pas une histoire triste, c’est un récit de vie, le récit de plusieurs vies et des amours qui les lient, jusqu’au bout. Et si l’émotion est bien là, larmes et sourire se côtoient.
Estelle Piraux, Le Carnet et les Instants, 27 octobre 2023.
La plume de Frank Andriat est sensible et émouvante.
Léa Grandsire, Lu et partagé, Novembre 2023.