Ce récit, nourri de réseaux multiples, nous conduit au fil des pages à redécouvrir notre propre richesse. Frank Andriat ne se contente pas de raconter un fragment de l’histoire de Marie, mais, par la lumière de l’écriture et du symbole, il nous donne la clé de notre intime secret.
Un train et une gare, un ruisseau qui serpente à travers un bois moussu suffisent pour nous amener, sous la peau de l’apparence, à une véritable révolution intérieure. L’image de Marie nous renvoie à la source qui sommeille en nous.
L’élément intemporel confère à ce très beau texte une notion philosophique et initiatique susceptible de séduire tous les lecteurs, car nous sommes tous habités par les mêmes mystères.
Suivons ce train qui nous promène de gare en gare et qui, finalement, nous ramène à ces régions trop souvent inexplorées : celles du corps et du cœur.
Bernard Gilson, 4ème de couverture.