souffle-t-il sulfureux et si sûr de lui-même
siffles-tu solitaire sur le seuil de ses yeux
sache bien silencieux que le ciel est sagesse
oh toi toi ma folle ma zébrée toi ma marée oh
gravir graveleux la grève déjà aride du rêve
grimper en grondant l’horizon qui n’accepte plus le partage
qui exile la barque et les beaux mots
les faux semblants
oh oh toi ma louve ma pièce de cent sous
siffles-tu solitaire sur le seuil de ses yeux
sache bien silencieux que le ciel est sagesse
oh toi toi ma folle ma zébrée toi ma marée oh
gravir graveleux la grève déjà aride du rêve
grimper en grondant l’horizon qui n’accepte plus le partage
qui exile la barque et les beaux mots
les faux semblants
oh oh toi ma louve ma pièce de cent sous
extrait de Ophélie orange, © Éditions Le Dé bleu, 1984.