Un sale livre

Prix départemental du roman jeunesse #lirejeune47
Prix Enlivrez-vous en mai 2017.
Prix des Dévoreurs de Livres (Eure) 2017.
Sélection au Prix Atout Lire (Ville de Quint-Fonsegrives) 2017-2018.
Sélection au Prix des Lycéens de Villeneuve-sur-Lot 2017.

Un très grand livre qui va permettre, je l’espère, aux professeurs et aux lecteurs de réfléchir à ce qu’est la littérature.

Annie Falzini, L’Oiseau-Lire, Evreux, septembre 2016.

Un sale livre, sale comme sale mec, sale con, sale arabe, sale pute, est bien sûr à mettre entre toutes les mains. Ce sale livre, c’est celui qu’une prof fait lire à sa classe de français. Et comme il s’agit de l’itinéraire d’un jeune réfugié syrien, victime de Daech, d’Alep à Mulhouse, un étranger quoi, ça coince avec certains élèves. Avec certains parents. Avec certaines peurs. Avec certaines hontes.
Frank Andriat est lui-même professeur – à Bruxelles. Et auteur de nombreux textes. Je l’ai bien souvent rencontré. C’est un homme doux ; de cette douceur qui est une bienveillance permanente, et qui consiste à systématiquement voir le verre à moitié plein.
Cet amour du monde et des autres, qui fait son charme, affleure à chacune des pages de son dernier roman.
Et si le prétexte est malin (faire lire et voir un livre de plusieurs points de vue), le but de Frank est brillamment atteint : démontrer que la littérature, à défaut de changer le monde d’aujourd’hui, peut au moins construire celui de demain.

Grégoire Delacourt, 15 octobre 2016.
http://www.gregoire-delacourt.com/un-sale-livre/

Quel texte  ! Je n’ai qu’une envie : le relire et noter toutes les belles phrases écrites par Frank Andriat. J’ai bien aimé l’histoire, les portraits des divers lecteurs qui reçoivent tous cette lecture selon leur parcours. Comment définir un « bon  » livre ?  Que doit apporter une lecture ? Des pistes de réflexions, intimes, qui nous interpellent. Une très belle découverte.

Les papotis de Sophie, 8 novembre 2016.

Frank Andriat est un auteur belge que j’apprécie énormément. Chacun de ses romans aborde avec justesse des sujets souvent délicats. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Il est très original dans sa construction puisqu’il mêle des extraits du roman étudié avec le récit des réactions de chacun des lecteurs. Il nous amène à réfléchir à la fois sur ce que raconte le roman, un sujet brûlant d’actualité et surtout sur les réflexions parfois très dures de ceux qui le lisent. On retrouve des avis que l’on peut entendre aussi ici sur l’arrivée de réfugiés. Pas de leçon de morale mais des pistes pour se faire sa propre opinion. La question de la censure revient très régulièrement en littérature jeunesse. Voilà un bon moyen de la contrer. Un livre à conseiller dès la 3e.

Hélène Leroy, Blogamoi, 30 novembre 2016.

Frank Andriat nous livre ici deux livres en un. En effet, il y a l’histoire de Nadir, une histoire crue, réaliste, sans fioritures et en parallèle, il nous décrit la réaction des différents lecteurs. Une réussite ! La confrontation des deux histoires nous donne à voir une palette de sentiments et de points de vue très intéressants.

Libbylit, n°127, décembre 2016.

L’originalité de l’ouvrage tient au fait inédit que, sur une construction classique, celle du roman dans le roman, le récit décrit avec précision la réception de cette fiction interne par ses lecteurs.

Un joli coup de maître !

Bernard DELCORD, http://lireestunplaisir.skynetblogs.be, 27 février 2017.

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