Jacques DANOIS et Gabrielle LEFÈVRE, Frank Andriat, le professeur poète, LE SOIR ILLUSTRÉ, 17 décembre 1997.

Sur papier, à l’école de la vie
FRANK ANDRIAT, LE PROFESSEUR POÈTE

Il rend hommage à ses collègues qui remplacent sans cesse les autres, il s’émerveille devant la beauté de la forêt et la poésie de la vie.
Comme un souffle de tendresse.

Dans le vacarme de l’actualité, dans les troubles de la politique, dans une atmosphère glauque de faits-divers horribles, nous avons besoin d’un souffle de tendresse, d’un message d’espoir, de foi en l’humain. Professeur, écrivain et poète, Frank Andriat nous apporte de ses nouvelles et romans, comme autant de sourires à la vie. Dans La remplaçante, il est le témoin de la vie de ces grandes personnes qui passent leur existence entre un tableau noir et des sourires peureux, rarement affectueux et presque toujours moqueurs de nombreux, trop nombreux écoliers, mal assis derrière des pupitres où se cache l’indiscipline; dans son livre, Frank Andriat évoque tous les acteurs de la comédie humaine face aux tragédies de l’éducation. On y retrouve une réalité tendre et cruelle malgré tout. Enseignants, parents, écoliers et anciens écoliers se retrouveront dans la classe ou dans… la cour de recréation.
Dans La forêt plénitude, Frank Andriat met en scène les 18 ans d’une jeune fille riche en quête de sa propre vérité, du souffle de la nature, celle de la forêt dans laquelle elle décide de passer quelques jours en ermite. Le déclic a été donné par la lecture d’un livre. L’écrivain en profite pour glisser, avec un brin de naïveté sans doute, les doutes et les interrogations d’une adolescente. Mais encore une fois, ce qui prime, c’est le sentiment, celui de la pureté, de l’ouverture d’esprit à une autre réalité que celle de la société qui pousse à la consommation, à paraître plutôt qu’à être. Ce livre est conçu pour être utilisé en classe, par des adolescents qui peuvent y découvrir la beauté de la nature et celle du corps de la femme, décrit avec pudeur et douceur.

Jacques DANOIS & Gabrielle LEFÈVRE, LE SOIR ILLUSTRÉ, 17 décembre 1997.

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