L’efficacité de ce roman noir tient beaucoup à l’enquête que mène le narrateur, flanqué d’un jubilatoire Youssef, sur les raisons que chacun aurait eu de zigouiller le monstre, en nous interrogeant sur nos propres motivations possibles à nous défaire de quelqu’un. Et c’est là une nouvelle facette de la dextérité de Frank qui nous avait plutôt habitués à des personnages peuplés de bonté : nous présenter cette fois des gens aux cœurs plus sombres, aux regards plus durs, comme si, malgré son ahurissant optimisme, quelque chose en lui finissait par pousser, le bousculer, et qui se nomme, pour notre plus grand malheur, la réalité.
Grégoire Delacourt, 15 janvier 2024
https://www.gregoire-delacourt.com/mortel/
Une véritable jubilation de lire le nouveau roman de Frank Andriat. (…) D’un ton allègre et jouissif, Andriat s’amuse comme un gamin et nous aussi dans la foulée.
Dominique Zachary, L’Avenir du Luxembourg, 20 janvier 2024.
Au fil des pages, le lecteur est plongé dans l’intrigue captivante qui se déroule dans un lieu clos. Les personnages, chacun avec ses propres névroses et motivations, ajoutent une profondeur psychologique au récit. Les relations complexes entre voisins se révèlent et les alliances se forment ou se brisent au gré des circonstances. Frank Andriat réussit à mêler humour, drame et suspense dans ce tableau vivant. Les chapitres se tournent rapidement et ajoutent une nouvelle couche à l’intrigue. Finalement, le lecteur est confronté à la réalité incontournable du vivre ensemble, des égocentrismes, des tempéraments extrêmes, des insatisfactions et de la bêtise humaine.
Daniel Bastié, Bruxelles Culture, 20 janvier 2024.
Fin observateur de ses contemporains, Frank Andriat s’amuse beaucoup et le lecteur suit.
Michel Paquot, L’Avenir, 30 janvier 2024.
Frank Andriat passe ainsi allègrement de la satire au roman noir et nous offre un joli miroir de la noirceur des âmes. Car à bien y regarder, chacun des protagonistes aurait des raisons de se plaindre, de se révolter, voire de passer à l’acte une fois écartés ceux qui n’ont plus la force physique et ceux qui étaient loin au moment des faits. De découvertes en révélations, ce vrai-faux polar est d’abord le révélateur de relations sociales qui se dégradent, de la volonté de faire primer son bonheur personnel sur l’intérêt collectif. Alors la farce peut effectivement virer au drame.
Henri-Charles Dahlem, Ma collection de livres, 14 février 2024.