Je vous observe. Tout est dit dans ce cliché de vous deux et, en même temps, tout est caché. On ne voit de vous qu’une apparence. Vous êtes là, figés en un éternel instant qui ne raconte rien des soubresauts de votre existence future. De celle-ci, je ne connais pas tout, mais l’essentiel est gravé en moi, dans mon corps. Pour toujours. »
Elle retrouve une photo d’Élise et de Fred, ses grands-parents. La seule qu’elle possède d’eux. Parce que Clara a détruit les autres.
Elle retrouve son passé et le soir de ses treize ans, quatre mois et onze jours, quand tout a basculé.
Elle retrouve Freya, la lumineuse, l’unique personne qui ne lui a jamais menti et qui lui donnera la force d’aller de l’avant.
Finira-t-elle par se retrouver elle-même ?
Dans ce roman qui aborde la thématique des secrets de famille, l’auteur présente de subtils portraits de femmes. Avec délicatesse et profondeur, il décrit le parcours intérieur de victimes qui tentent de se construire et de trouver, malgré les ombres, une voie vers la lumière.
Inventer une vie, c’est l’essence même du roman ; et Frank, en bon et roué romancier qu’il est, nous invente avec une immense délicatesse des vies sombres, nous dessine dans une ambiance délicieusement simenonienne d’aujourd’hui des âmes douloureuses, des regards pervers, des chagrins étouffés.
Grégoire Delacourt
Ce qui fait toute la substance de ce douloureux roman, c’est le chemin que parcourt la narratrice pour accéder au fin fond d’une vérité qu’elle devra bien affronter et surmonter pour arriver à survivre. Un chemin qu’Andriat accompagne avec une sensibilité empathique.
Ghislain Cotton, Le Carnet et les Instants, 17 avril 2015.
L’insistance lourde avec laquelle le sujet est traité empêche le livre d’être autre chose qu’une mèche destinée à allumer des débats.
Pierre Maury, Le Soir, 18 avril 2015.
Le roman de Frank Andriat, Ces morts qui se tiennent par la taille, est de ceux qui bouleversent. (…) Frank Andriat nous livre ici le portrait parfait du prédateur.
Émile Cougut, Wukali, 21 avril 2015.
Dans Ces morts qui se tiennent par la taille Frank Andriat explore les secrets de famille à travers, entre autres, de magnifiques personnages de femmes.
Deborah Danblon, La Librairie francophone, 2 mai 2015.
L’auteur distille subtilement les pièces de ce puzzle familial que le lecteur reconstitue progressivement.
Michel Paquot, Vers l’Avenir, 4 mai 2015.
Le roman d’Andriat est d’une atmosphère toute simenonienne. Une fois encore, l’auteur parvient à se glisser avec justesse et pudeur dans la peau et les pensées d’une femme, ce qui n’est pas la moindre des qualités d’une intrigue bâtie autour du secret familial.
Philippe Colling, L’Avenir du Luxembourg, 13 mai 2015.
Dans ce roman, Frank Andriat aborde un sujet délicat, celui des abus sexuels devenus douloureux secrets de famille. D’une plume sensible et simple, l’auteur belge parle des victimes féminines qui, résilientes, tentent de se construire.
Joëlle Smets, Le Soir Magazine, n°4325, 13 mai 2015.
Un roman subtil et grave, ciselé comme un bijou de famille…
Bernard Delcord, Lire est un plaisir, 20 juin 2015.
Avec délicatesse, Frank Andriat dresse le portrait de trois générations de femmes tristes, prisonnières et blessées, mais où pointe l’espoir de reconstruction pour la plus jeune. Une tragédie grecque intimiste où la révélation de l’insoutenable vérité permettra à la petite-fille de se libérer.
Camille de Marcilly, La Libre Belgique, 6 juillet 2015.
C’est une belle lecture avec une belle plume, remplie d’humanité et d’humanisme.
Eddy Caekelberghs, Face aux Livres, RTBF, 5 août 2015.
Frank Andriat quitte cette fois le registre des bons sentiments dans lesquels baignaient quelques-uns de ses récits pour plonger de manière bouleversante et sensible dans l’univers caché des lourds secrets de famille.
Gérald Hayois, L’Appel, septembre 2015.