Six adolescentes afghanes racontent, avec émotion et pudeur, un moment de leur vie. Elles parlent de leur pays avec amour. Malgré la guerre, malgré l’exil, malgré la mort, l’Afghanistan demeure, pour elles, un pays où l’on chante, où l’on vit, où l’on danse.
Six histoires, six destins.
Chekeba sans papier, Sabera victime d’un attentat, Mariam confrontée à l’extrémisme de son frère, Chirine chantée dans un poème d’amour, Najmah déboussolée à Paris, Malalaï et Farzana amoureuses.
Des textes poignants et musicaux, en prise directe avec l’actualité, des textes généreux à mettre dans les mains des adolescents d’ici pour réfléchir à notre ouverture à l’autre et à la différence.
Les droits d’auteur de ce livre sont versés à l’association AFGHANISTAN LIBRE de Chékéba Hachemi : www.afghanistan-libre.org
Christelle DYON, Métro, 8 octobre 2012.
Six nouvelles de Frank Andriat qui sont autant d’hommages à l’Afghanistan et aux femmes de ce pays, autant d’hymnes à sa beauté et au courage de ses habitants.
Geneviève DE SIMONE-CORNET, ÉCHO MAGAZINE, 18 octobre 2012.
Je ne cacherai pas que j’ai aimé lire Rose afghane et que j’ai reconnu dans ce livre l’amour inconsidéré que Frank Andriat porte à l’humanité. Je l’ai aimé, mais j’ai aussi pleuré, car ce livre est triste ; triste des espoirs déçus et des peurs refoulées ; triste des vies menacées et des lendemains désenchantés. Si les six récits évoquent la fierté, le courage et la générosité des roses afghanes, ils ne peuvent cacher les gouttes de rosée perlant sur les fleurs, qui ne sont, en fait, que des larmes.
Sylviane BIGARÉ, Dimanche, 21 octobre 2012
Six jeunes Afghanes racontent leur pays avec pudeur et amour à la fois. Six courtes histoires, bien écrites et emplies d’une certaine poésie, qui apporteront aux lecteurs un regard nouveau sur cet endroit du globe qui, dans l’actualité, se résume souvent aux mots « guerres », « attentats », « morts »…
LE VIF Week-end, 8 novembre 2012
Restituant, avec une poésie qu’on jurerait tout droit issue de la tradition orientale, le quotidien de six jeunes Afghanes, Frank Andriat publie un recueil de nouvelles particulièrement attachant. Amour, amitié, guerre, violence, exil, condition féminine, famille, bonheur… sont ainsi vus par le prisme de jeunes filles, fraîches, chantantes, pétries de la mentalité ambiante et d’un réveil adolescent réaliste.
Apolline ELTER, Lire est un plaisir, 20 novembre 2012
On savoure (et ce n’est pas que pour les jeunes gens) cette analyse fine et sans concession des traditions et des préjugés sur fond d’ode à la femme et à la jeune fille qu’elle a été. Un bel hommage de l’auteur à ce monde derrière le monde, on le sait par l’histoire et sa contemporanéité, bien trop meurtri, qu’il nous fait approcher à pas sensibles et éveillés.
Marielle GILLET, L’Avenir du Luxembourg, 20 novembre 2012
Je viens de terminer votre livre. Il est beau et touchant. Merci de nous montrer un autre aspect de l’Afghanistan dont on ne perçoit, à travers les médias, que la tristesse et l’horreur. Avec votre sensibilité vous faites toucher l’humanité de ce peuple qu’on a tendance à oublier.
Kénizé MOURAD
J’ai attendu de terminer vos « nouvelles afghanes » pour venir vers vous et dire que c’est très réussi, et je vous en félicite, surtout pour quelqu’un qui n’a jamais mis les pieds dans ces régions… car parfois ce n’est pas évident mais vous êtes capable d’aller très loin dans l’imagination, une chance et une qualité pour un écrivain. De plus, ce qui m’a fait très plaisir c’est de sentir derrière chaque mot cette affection et cet amour pour un peuple qui n’arrête pas de souffrir.
Spojmaï ZARIÂB
On ne peut rester insensible à ces destins de femmes afghanes. J’ai, à plusieurs reprises, été submergée par l’émotion qui se dégage de ces textes magnifiques. L’auteur, une fois de plus, a su utiliser les mots justes pour décrire ces vies à la fois si lointaines et si proches des nôtres. À mettre en toutes les mains, et en particulier dans celles des citoyens de demain que sont nos élèves.
Hélène LEROY, hleroy.canalblog.com
La plume de cet écrivain prolixe et généreux a tracé six portraits de jeunes filles, des « Djamila » de là-bas qui, malgré les violences de la guerre, vivent, rient, ont le cœur rempli d’espoir. (…) Ces adolescentes de quinze ans ont des rêves, des révoltes. Elles découvrent des secrets de famille. Elles apprennent que leur frère résiste… Elles sont loin et pourtant proches des ados du même âge que Frank Andriat a dans ses classes de français. Ces six nouvelles, qui se lisent d’un trait, font tomber les frontières.
Anne-Marie PIRARD, En Marche, 24 janvier 2013.
Une belle leçon de courage, oh oui, et de tolérance et de foi, tout au long de ces six nouvelles que Frank Andriat a écrites d’une plume sûre et enthousiaste.
Claude RAUCY, Rivedieu, janvier-février 2013.
Dans un style littéraire, poétique, parfois incantatoire, l’auteur évoque avec sensibilité, sans tomber dans le pathos, différentes situations où s’expriment l’horreur de la guerre, le courage et la difficulté pour les habitants de vivre un conflit qui les dépasse, détruit leur quotidien, les réduit à l’état de pions, victimes du terrorisme comme des frappes de la coalition. Une belle réflexion sur la complexité et l’ambivalence des sentiments.
Notes bibliographiques, janvier 2013.
Nous avions envie de vous faire découvrir – ou redécouvrir – ce recueil de nouvelles de Frank Andriat, publié aux éditions Mijade (et dont les droits d’auteur sont versés à l’association Afghanistan libre, de Chékéba Hachemi), parce que les trésors qui vous chauffent l’âme et le cœur doivent être partagés…
L’auteur nous propose ici six nouvelles ; six voix de jeunes femmes, qui nous racontent leur vécu, leur exil, leur quotidien, et ça toujours avec pudeur et finesse. L’auteur, que nous tenons à saluer pour son intelligence et sa bienveillance, ne rentre jamais dans le convenu, le pathos ou le jugement. Il rend justice à des femmes meurtries qui ont, malgré cela, la sagesse de toujours vouloir croire, aimer, danser. Des artisanes de la Vie en lutte pacifique contre les escadrilles de la mort, que ces dernières soient soviétiques, extrémistes, américaines, européennes.
Un recueil en forme de cri d’amour pour un pays qui fut si grand, si noble, et que les hommes ont ravagé ; un message d’espoir et une prière secrète pour que cesse la barbarie et que planent, à nouveau, les cerf-volants dans le ciel bleu de l’Afghanistan.
«Croire au bonheur, c’est vivre et ça conjure la mort.» (p.38)
Librairie Sorcière Tire-Lire à Toulouse, septembre 2016.