Rose afghane

Rose AfghaneMijade, Namur, 2012.
Prix des Lycéens de Villeneuve-sur-Lot 2013.
Prix Libbylit 2013.

Six ado­lescen­tes af­ghanes ra­con­tent, avec émo­tion et pu­deur, un mo­ment de leur vie. Elles par­lent de leur pays avec amour. Mal­gré la guer­re, mal­gré l’exil, mal­gré la mort, l’Afghanistan de­meu­re, pour elles, un pays où l’on chan­te, où l’on vit, où l’on dan­se.
Six histoires, six destins.
Chekeba sans pa­pier, Sabera vic­time d’un at­tentat, Mariam con­fron­tée à l’ex­tré­mis­me de son frè­re, Chirine chan­tée dans un poème d’amour, Najmah dé­bous­solée à Paris, Malalaï et Farzana amou­reu­ses.
Des tex­tes poi­gnants et mu­si­caux, en pri­se di­rec­te avec l’ac­tu­ali­té, des tex­tes gé­né­reux à met­tre dans les mains des ado­lescents d’ici pour ré­flé­chir à notre ou­ver­ture à l’autre et à la dif­fé­rence.

Les droits d’auteur de ce livre sont versés à l’association AFGHANISTAN LIBRE de Chékéba Hachemi : www.afghanistan-libre.org

Frank Andriat nous conte là ces six destins de jeunes Afghanes. Des récits tantôt émouvants, tantôt poétiques, parfois aussi ironiques. Mais des récits surtout qui nous font découvrir un autre visage de l’Afghanistan que celui que l’on a l’habitude de voir dans les médias. Car l’Afghanistan, ce n’est pas que la guerre, les burquas et les talibans. C’est aussi un pays où l’on chante, où l’on aime, où l’on rit.

Christelle DYON, Métro, 8 octobre 2012.

Six nouvelles de Frank Andriat qui sont autant d’hommages à l’Afghanistan et aux femmes de ce pays, autant d’hymnes à sa beauté et au courage de ses habitants.

Geneviève DE SIMONE-CORNET, ÉCHO MAGAZINE, 18 octobre 2012.

Je ne cacherai pas que j’ai aimé lire Rose afghane et que j’ai reconnu dans ce livre l’amour inconsidéré que Frank Andriat porte à l’humanité. Je l’ai aimé, mais j’ai aussi pleuré, car ce livre est triste ; triste des espoirs déçus et des peurs refoulées ; triste des vies menacées et des lendemains désenchantés. Si les six récits évoquent la fierté, le courage et la générosité des roses afghanes, ils ne peuvent cacher les gouttes de rosée perlant sur les fleurs, qui ne sont, en fait, que des larmes.

Sylviane BIGARÉ, Dimanche, 21 octobre 2012

Six jeunes Afghanes racontent leur pays avec pudeur et amour à la fois. Six courtes histoires, bien écrites et emplies d’une certaine poésie, qui apporteront aux lecteurs un regard nouveau sur cet endroit du globe qui, dans l’actualité, se résume souvent aux mots « guerres », « attentats », « morts »…

LE VIF Week-end, 8 novembre 2012

Restituant, avec une poésie qu’on jurerait tout droit issue de la tradition orientale, le quotidien de six jeunes Afghanes, Frank Andriat publie un recueil de nouvelles particulièrement attachant. Amour, amitié, guerre, violence, exil, condition féminine, famille, bonheur… sont ainsi vus par le prisme de jeunes filles, fraîches, chantantes, pétries de la mentalité ambiante et d’un réveil adolescent réaliste.

Apolline ELTER, Lire est un plaisir, 20 novembre 2012

On savoure (et ce n’est pas que pour les jeunes gens) cette analyse fine et sans concession des traditions et des préjugés sur fond d’ode à la femme et à la jeune fille qu’elle a été. Un bel hommage de l’auteur à ce monde derrière le monde, on le sait par l’histoire et sa contemporanéité, bien trop meurtri, qu’il nous fait approcher à pas sensibles et éveillés.

Marielle GILLET, L’Avenir du Luxembourg, 20 novembre 2012

Je viens de terminer votre livre. Il est beau et touchant. Merci de nous montrer un autre aspect de l’Afghanistan dont on ne perçoit, à travers les médias, que la tristesse et l’horreur. Avec votre sensibilité vous faites toucher l’humanité de ce peuple qu’on a tendance à oublier.

Kénizé MOURAD

J’ai attendu de terminer vos « nouvelles afghanes » pour venir vers vous et dire que c’est très réussi, et je vous en félicite, surtout pour quelqu’un qui n’a jamais mis les pieds dans ces régions… car parfois ce n’est pas évident mais vous êtes capable d’aller très loin dans l’imagination, une chance et une qualité pour un écrivain. De plus, ce qui m’a fait très plaisir c’est de sentir derrière chaque mot cette affection et cet amour pour un peuple qui n’arrête pas de souffrir.

Spojmaï ZARIÂB

On ne peut rester insensible à ces destins de femmes afghanes. J’ai, à plusieurs reprises, été submergée par l’émotion qui se dégage de ces textes magnifiques. L’auteur, une fois de plus, a su utiliser les mots justes pour décrire ces vies à la fois si lointaines et si proches des nôtres. À mettre en toutes les mains, et en particulier dans celles des citoyens de demain que sont nos élèves.

Hélène LEROY, hleroy.canalblog.com

La plume de cet écrivain prolixe et généreux a tracé six portraits de jeunes filles, des « Djamila » de là-bas qui, malgré les violences de la guerre, vivent, rient, ont le cœur rempli d’espoir. (…) Ces adolescentes de quinze ans ont des rêves, des révoltes. Elles découvrent des secrets de famille. Elles apprennent que leur frère résiste… Elles sont loin et pourtant proches des ados du même âge que Frank Andriat a dans ses classes de français. Ces six nouvelles, qui se lisent d’un trait, font tomber les frontières.

Anne-Marie PIRARD, En Marche, 24 janvier 2013.

Une belle leçon de courage, oh oui, et de tolérance et de foi, tout au long de ces six nouvelles que Frank Andriat a écrites d’une plume sûre et enthousiaste.

Claude RAUCY, Rivedieu, janvier-février 2013.

Dans un style littéraire, poétique, parfois incantatoire, l’auteur évoque avec sensibilité, sans tomber dans le pathos, différentes situations où s’expriment l’horreur de la guerre, le courage et la difficulté pour les habitants de vivre un conflit qui les dépasse, détruit leur quotidien, les réduit à l’état de pions, victimes du terrorisme comme des frappes de la coalition. Une belle réflexion sur la complexité et l’ambivalence des sentiments.

Notes bibliographiques, janvier 2013.

Nous avions envie de vous faire découvrir – ou redécouvrir – ce recueil de nouvelles de Frank Andriat, publié aux éditions Mijade (et dont les droits d’auteur sont versés à l’association Afghanistan libre, de Chékéba Hachemi), parce que les trésors qui vous chauffent l’âme et le cœur doivent être partagés…
L’auteur nous propose ici six nouvelles ; six voix de jeunes femmes, qui nous racontent leur vécu, leur exil, leur quotidien, et ça toujours avec pudeur et finesse. L’auteur, que nous tenons à saluer pour son intelligence et sa bienveillance, ne rentre jamais dans le convenu, le pathos ou le jugement. Il rend justice à des femmes meurtries qui ont, malgré cela, la sagesse de toujours vouloir croire, aimer, danser. Des artisanes de la Vie en lutte pacifique contre les escadrilles de la mort, que ces dernières soient soviétiques, extrémistes, américaines, européennes.
Un recueil en forme de cri d’amour pour un pays qui fut si grand, si noble, et que les hommes ont ravagé ; un message d’espoir et une prière secrète pour que cesse la barbarie et que planent, à nouveau, les cerf-volants dans le ciel bleu de l’Afghanistan.
«Croire au bonheur, c’est vivre et ça conjure la mort.» (p.38)

Librairie Sorcière Tire-Lire à Toulouse, septembre 2016.

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